Descendants of Guillaume RACINE

Notes


7601. Alphonse Émilien RACINE

Pe de la Congrgation Ste-Croix


7620. Lucienne RACINE

[Noel Racine.FTW]

Entered nunnery Les Soeurs de la Providence 7/11/1929
Entre chez  Les Soeurs de la Providence 7/11/1929


7662. Germaine RACINE

Entered\entre Soeurs de Sainte-Anne 2\8\1928


7665. Irène RACINE

Entered\entre Soeurs de Sainte-Anne 3\8\1936


7669. Rosine RACINE

NOTICE BIOGRAPHIQUE
Sr Rosine Racine
Soeur Marie-Anne-Juliette
1914-2011
Père : Antonio Racine
Mère : Marie-Anne Therrien
Naissance : le 15 septembre 1914
Paroisse : Sainte-Anne-des-Plaines, Québec
Entrée au postulat : le 2 août 1937
Profession religieuse : le 24 juillet 1939
Services apostoliques : enseignante, directrice adjointe, secrétaire scolaire; employée au
secrétariat général puis local, réceptionniste; en services
communautaires, au ministère de la prière
Décès : le 15 octobre 2011
Funérailles : le 21 octobre 2011
Inhumation : le 21 octobre 2011
La guerre déchirait l’Europe en 1914 au temps où Rosine Racine naissait. Au Québec, c’était la
belle époque où l’on était dans l’Église dès le berceau et où l’on y grandissait comme par
évidence. L’action féconde de la mère au foyer portait des fruits de vie; l’estime, le respect,
l’amour durable des parents se reflétaient comme par osmose sur les enfants. En deux pages
écrites à la fin de son noviciat et dans un texte dactylographié daté du 20 octobre 1997, soeur
Rosine nous a décrit l’influence de ses parents et de la société québécoise des années 1914 à
’37 sur sa formation. Laissons-nous toucher par la sagesse de cette aînée.
« Nous habitions sur une ferme défrichée par nos ancêtres paternels à Sainte-Anne-des-
Plaines, non loin de l’actuelle ville de Terrebonne. Surtout le dimanche, mon père consacrait
des heures à nous faire jouer en équipes. Il présidait toujours la prière du soir en famille. Malgré
son dur travail, il s’imposait parfois un jeûne dans la prière pour ramener au devoir un enfant
indocile. Celui-ci se reconnaissait coupable et était souvent touché aux larmes. Ma mère veillait
sur notre langage, nos relations fraternelles, notre vie spirituelle. Après la messe du dimanche,
elle restait à l’église pour puiser, disait-elle, dans le Coeur de Jésus les secours nécessaires
pour passer une bonne semaine. La plus sévère punition imposée aux enfants était le refus
d’un baiser donné au coucher. Malgré notre famille de 14 enfants, nous trouvions toujours une
place aux mendiants qui demandaient repas et même un gîte. Aux frais de nos parents, nous
avons tous eu l’avantage de poursuivre nos études au collège ou au pensionnat. Notre vie
simple de cultivateurs nous offrait des fêtes pour la famille entière où le bonheur était à son
comble : pique-niques, parties de sucre à la cabane, jeux à l’intérieur ou à l’extérieur. Avec les
gens de notre paroisse dédiée à sainte Anne, un pèlerinage annuel nous offrait une sortie de
groupe et accentuait notre ferveur.
« À ma première communion, j’ai demandé à Jésus la grâce de devenir religieuse. Trois tantes
de mon père, Soeurs de Sainte-Anne, venaient parfois à la maison. Un de mes oncles était
prêtre des Missions Étrangères; l’autre, Mgr Conrad Chaumont, évêque auxiliaire à Montréal,
est devenu le supérieur ecclésiastique des Communautés religieuses du diocèse. Pendant mes
quatre ans à l’école rurale, ma soeur Germaine m’a enseigné. Je lui aidais pour la lecture et le
calcul auprès des enfants de 1re année. J’ai pris le goût de l’enseignement. Mes études
terminées, j’ai enseigné dans une école rurale à divisions multiples durant quatre ans. Des dix
filles Racine, quatre sommes devenues Soeurs de Sainte-Anne. J’avais 22 ans à mon entrée au
noviciat. Ayant été pensionnaire, ces deux ans ne me furent pas trop pénibles, si ce n’est
l’ennui. Heureusement qu’une parente de ma mère en aide au noviciat, soeur Marie-Julienne,
veillait sur moi. » Quelles confidences de notre chère aînée!
Soeur Rosine enseigne pendant 22 ans; avant et après son entrée chez nous, elle aura
consacré 26 ans à l’éducation des jeunes du cours primaire de notre société. Animatrice des
Croisées pendant 18 ans, elle encourage aussi les enfants à l’économie par la caisse scolaire.
Elle reçoit un certificat de succès en enseignement de la part du gouvernement et un chèque de
20 dollars! Une année comme directrice adjointe complète sa carrière dans l’enseignement. Elle
se dévoue ensuite pendant 16 ans comme secrétaire scolaire à la Commission des Écoles
Catholiques de Montréal. Habile dactylographe et forte en français, elle sera très à l’aise dans
ce genre de service.
Rentrée à la Maison mère à 65 ans, elle est précieuse au secrétariat général les 17 années
suivantes, ponctuelle et efficace, ordonnée et dévouée toujours. Son groupe communautaire est
alors La Montée où elle vivra 32 ans, assidue aux rencontres communautaires, partageant ses
idées et ses opinions dans un beau langage et le respect des autres. Pendant 10 ans, même
nonagénaire, elle travaille à la réception de la rue Provost, quelques heures par jour. Nous la
voyions trottiner à petits pas pressés, en silence dans les corridors, son corps d’ascète un peu
incliné vers la droite. Elle a servi jusqu’au bout de ses forces, distribuant les journaux, tôt le
matin, dans les neuf groupes communautaires de la Maison mère, utilisant souvent les escaliers
au lieu des ascenseurs. Elle se sentait aussi responsable de la prière du chapelet du samedi
après-midi à la chapelle, diffusée dans les chambres de nos consoeurs malades. Elle faisait
plusieurs démarches pour trouver une personne qui animerait cette prière à notre Mère du ciel.
Elle priait beaucoup pour sa nombreuse famille.
En juin dernier, consciente d’avoir eu une très belle vieillesse, elle demande d’entrer au
Pavillon. Le 15 septembre, jour de son 97e anniversaire, nous vantions sa mémoire, sa lucidité,
sa possibilité de marcher. Elle répond : « Vous ne voyez pas toutes mes souffrances cachées.
Puisqu’il n’y a rien à faire pour les guérir, il me reste à les offrir à Dieu pour ma sanctification. »
À 97 ans et un mois, soeur Rosine Racine passait dans l’Autre monde. Ce jour-là, elle qui avait
suivi Jésus jusqu’au bout, pouvait lui dire : « Me voici, moi et tous les enfants que tu m’as
donnés. » (He 2, 13) Car toute expérience ou épreuve traversée, tout sentiment ou geste
d’amour vécu impliquent toujours leur fécondité. Elle est riche en Dieu, celle qui a cru que Jésus
l’a aimée, qu’il s’est livré pour elle à qui il a préparé une place dans sa Maison d’amour.
Merci, soeur Rosine, de nous donner le désir d’un idéal exaltant. Merci de nous parler si net du
don amoureux de soi malgré les limites qui exaspèrent nos désirs. Merci de nous dire que la
durée est plus belle que l’abandon, le courage, plus magnifique que l’infidélité. Merci de nous
mettre au coeur une inquiétude d’amour, celle de l’âme de nos frères, de nos soeurs en
humanité à aimer dans la transmission des valeurs qui ont fait la beauté du peuple canadienfrançais.
Sur les chemins de terre où nous marchons, absorbés par l’éphémère, rappelez-nous
que notre nom est inscrit dans le ciel. (Lc 20, 9) Oui, pour vous, l’hiver est passé. La saison des
gais refrains est venue. (Ct 2, 10)
Joyeuse éternité!
Micheline Vinet, SSA
Le 21 octobre 2011


7670. Imelda RACINE

Entered\entre Soeurs de Sainte-Anne 2\8\1938


4222. Hercule (Archie) RACINE

Au recensement US de juin 1900, Archie déclara qu'il était né en août 1865 (34 ans). Archie declared his date of birth as August 1865 (age 35) on the June 1900 US census


7696. Wilfred RACINE

Military/militaire